Le whale-watching dans le monde
Commençons par définir le terme « whale-watching » : il s’agit de l’observation des cétacés (baleines et dauphins compris) dans leur milieu naturel.
Depuis la fin des années 1980, le whale-watching est considéré comme l’activité touristique la plus populaire. A partir de cette époque, il s’est développé rapidement avec un taux de croissance annuel de 12 % soit 3 ou 4 fois plus que le tourisme en général (HOYT, 2001).
Il a transformé la vie de centaines de communautés de 87 pays et territoires d’outre-mer.
La puissance de ces espèces emblématiques et charismatiques a fait de cette activité la seule à résister à l’instabilité politique et économique de ces dernières années.
Depuis 2005-2006, le whale-watching est en plein développement, notamment en Amérique Latine.
Le public est donc toujours plus nombreux à rêver de baleines et de dauphins.
Et en Polynésie ?
Le whale-watching regroupe les observations sur l’eau et dans l’eau. En effet, il s’agit d’un des rares pays au monde où la nage avec les cétacés reste autorisée.
L’activité a débuté en 1992 à Moorea (Iles de la Société) avec un seul opérateur professionnel, puis à Rurutu (Iles des Australes) en 1995. Très rapidement, d’autres opérateurs sont apparus à Tahiti et à Moorea.
A l’instar de la tendance mondiale, cette activité a connu son début de développement en 2005-2006. Depuis 2009-2010, le whale-watching est en plein essor.
En 2019, on compte 45 opérateurs et 59 bateaux autorisés à exercer le whale watching à but commercial. Aux professionnels autorisés par la Direction de l’environnement, il faut ajouter les plaisanciers, essentiellement sur Tahiti et Moorea.
Pendant la saison la plus propice à l’observation des baleines à bosse, nous avons pu compter jusqu’à 21 bateaux encerclant une baleine avec son baleineau et 48 personnes dans l’eau entourant les animaux. En effet, en Polynésie française, le nombre de bateaux et de nageurs n’est pas limité.