Les filets et leurs dangers…
Voilà ce qu’il se passe quand les filets sont laissés en mer.
Dans l’incapacité de se déplacer, les animaux pris au piège ne peuvent ni se nourrir ni échapper aux prédateurs.
Rapidement isolés de leur groupe, leur espérance de vie est très maigre.
Ceci est loin d’être un cas isolé et cette petite otarie est bien chanceuse de présenter peu de séquelles, peu de blessures apparentes dues au filet pouvant lacérer son cou.
NB : la différence entre un phoque et une otarie : Oreilles, démarche et nage.
L’otarie appartient à la famille des Otariidés, (avec les lions de mers). Elle présente des pavillons externes. En effet, ces oreilles sont visibles, contrairement aux phoques qui n’ont pas de pavillon.
Sur terre, elle se déplace beaucoup plus facilement que le phoque. Ses membres sont plus grands et lui permettent de prendre appui sur le sol. En somme, l’otarie marche.
La forme de la tête les dissocie clairement : une otarie a le museau plus développé et des canines plus visibles.
Le phoque appartient à la famille des Phocidés (avec les éléphants de mer).
Sur terre, un phoque rampe et sous l’eau, il se propulse comme une grenouille.
L’opération est délicate : attention aux potentielles morsures en cas de sauvetage de pinnipèdes (phoques, otaries, etc).
Lorsque cela est possible, l’animal doit être remis en mer au plus près du lieu d’origine afin qu’il réintègre son groupe.
Et dans l’idéal, manipulez-le avec des gants pour éviter tout transfert de pathologies (dans un sens comme dans l’autre car nos systèmes immunitaires sont différents et la peau aussi)